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La Polynésie 2004
23 février 2005

Jour 9 : Raiatea => Bora Bora

Vendredi 20 Août

Raiatea => Bora Bora

Lever vers 7h pour une livraison du petit déjeuner vers 7h30, la nuit fut bonne et reposante. Vers 8h30, les dames qui font le ménage nous mettent pratiquement dehors (nos valises doivent être faites et seront amenées dans le « bungalow de transit » afin de pouvoir ainsi libérer la chambre). Ok... mais heureusement, la navette arrive à l'instant. C'est la navette de la pension Manava, la pension d'Andrew, conduite par sa femme (une occidentale). Elle nous emmène après Uturoa sur un autre petit quai où Andrew et sa pirogue (la même que la veille) nous attendent. Ca va être sympa de faire la visite à quatre, on pourra discuter sans doute plus facilement.

Nous partons pour le tour de Raiatea par la droite, passons devant la fameuse "montagne sacrée" sur laquelle pousse la fleur unique au monde de Raiatea : le Tiare Apetahi. Nous pénétrons dans la grande baie de Faaroa dans le fond de laquelle se trouve l'embouchure de la rivière Faaroa (aussi !), la seule rivière navigable de Polynésie. L'eau devient saumatre, et d'un calme olympien, tout le paysage se reflète, les abords sont complètement envahis de végétation, on dirait la jungle et comme le dit Andrew, c'est leur « petite Amazonie ». « C'est pas faux » sauf qu'il n'y a aucune bête méchante dans l'eau. Il n'y a d'ailleurs aucune bête méchante en Polynésie, sauf peut-être le poisson pierre qui comme son nom l'indique est un poisson qui ressemble à une pierre et qui se confond avec le corail. Lorsqu'il pique, ça fait très mal (mais ce n'est pas mortel). Un petit séjour à l'hôpital s'impose malgré tout et ça gâche quand même le voyage. D'où l'utilité d'avoir toujours des chaussures aux pieds pour aller dans l'eau.

La rivière Faaroa

Sur la rivière, Andrew nous montre différentes plantes dont il connaît tous les noms (c'est impressionnant ! Dommage que j'ai tout oublié !). Il parait qu'il suffit de planter un morceau de bois directement dans le sable pour qu'il pousse. C'est là que tu comprends pourquoi ils sont obligés tous les jours de « ratisser » leurs jardins s'ils ne veulent pas être envahis. Cette rivière ne fait qu'un kilomètre et demi de long, nous faisons demi tour et retournons sur le lagon. A la sortie de la rivière, un magnifique Yacht nous attend (enfin presque !).

Après ça, nous prenons la direction du marae de Taputapuatea, le plus grand de la Polynésie et également le berceau de la civilisation polynésienne. Il est situé juste au bord du lagon ce qui accentue encore son charme. Tout y est magnifiquement entretenu, l'herbe autour des grandes « dalles » de pierre est coupée ras, on sent qu'ils s'en occupent. Nous nous dirigeons d'abord vers la plus grande de ces étendues de pierres, avec dans le fond un mur imposant. Sur ce parvis, il y a parfois dressées des pierres verticales, Andrew nous explique qu'elles servaient au chef pour s'y adosser et ainsi éviter d'être attaqué par derrière (pas bête !). Près du mur du fond, il y a un tout petit « Tiki », c'est une petite sculpture sur pierre représentant un petit personnage. Les Tikis sont censés protéger les lieux (on en trouve parfois en pleine jungle, ils protègent alors un chemin). On y trouve aussi plusieurs pierres disposées là, elles représentent Raiatea au centre (puisque c'est le berceau) et les autres îles tout autour. La particularité de ce marae est qu'il y en a en fait plusieurs (dalles + mur de pierres) au même endroit.

Marae Taputapuatea

Après ce petit détour « historique », nous reprenons la pirogue.

Andrew nous demande si nous voulons nous arrêter pour faire un peu de snorkeling, mais personne n'est chaud. Nous passons alors de l'autre côté de la barrière de corail, où les vagues viennent se casser (elles ne sont pas très grosses) puis repassons à l'intérieur du lagon. Là nous nous rapprochons de plus en plus de la barrière, côté intérieur, pas de risque de vagues (c'est d'ailleurs étonnant de constater comme elles sont littéralement arrêtées par ces « rochers »), il faut juste faire attention à ne pas accrocher le corail. Andrew jette l'encre, et nous allons nous balader sur la barrière, chaussures obligatoires bien sûr. C'est pas facile de monter dessus d'ailleurs car on saute d'abord dans l'eau (qui arrive sous les épaules), il faut ensuite s'agripper pour monter en évitant les oursins ! La barrière est donc composée de corail et d'une multitude de coquillages, tout est vivant. Flo se met à la recherche de coquillages, mais ils ont tous « la bête dedans », alors elle n'ose pas les prendre. Andrew qui nous a rejoint, ramène au couple un squelette d'oursin énorme tout blanc, il est magnifique. Ne voulant pas faire de jaloux, le voilà reparti à l'autre bout, on le voit qui se penche et qui revient finalement avec un énorme coquillage, qui se ferme avec un opercule. Il avait emporté un couteau, il s'en est servi pour « enlever » la bête à l'intérieur. Le coquillage est énorme et très lourd. Il le donne à Flo qui est plus que ravie ! Ca ne fera que quelques kilos de plus dans la valise, au point où on en est !!

Barrière de corail

Puis, il est temps de retourner au port, en effet nous avons un avion en fin d'après midi, et la visite ne durait qu'une demie journée. Nous accostons et nous rendons à pied à la pension Manava qui a l'air d'être un très bel endroit, très bien entretenu. C'est Andrew qui fait tout le boulot matériel et sa femme qui la tient. Il y a même une volière avec des oiseaux. Nous payons et Andrew nous reconduit. Au passage, nous nous arrêtons à Uturoa pour acheter un sandwich car rien n'est prévu pour le repas de midi et retournons au Motel au bungalow de transit.

Il s'agit en fait du local qui sert au camping avec une cuisine et des douches. Nous dégustons notre sandwich en compagnie du couple, Flo en profite pour papoter à fond : la copine d'Henri a sa famille à Papeete et y a vécu et voudrait y retourner, même si Henri (qui a acheté une perle et doit la récupérer à Papeete) n'est pas très chaud. Ils étaient venus en décembre, pendant la saison des pluies mais il n'avait pas trop plu etc etc... et il se met à pleuvoir!! Je décide d'aller prendre une douche, mais l'eau est froide, c'est donc très rapide ! Puis nous attendons la navette qui doit nous conduire à l'aéroport vers 16h30. Elle arrive évidemment pile à l'heure et nous arrivons à l'aéroport bien en avance. L'aérogare est un peu plus grand que les précédents en raison de la position de chef lieu des îles de la société de Raiatea. Il y a une boutique de vêtements et de perles ainsi que des étalages sur lesquels des femmes vendent des paréos et des Tifaifai (des sortes de patchwork polynésiens), ainsi que des colliers et autres bijoux en coquillages. Nous n'achetons rien...

Henri et sa copine repartent sur Papeete et prennent donc le vol avant le notre. Bye ! Bye ! Très sympas !

L'avion arrive à l'heure et nous décollons à l'heure pour dix minutes de vol à basse altitude, sous les nuages. La nuit commence à tomber, donc finalement nous ne voyons rien de l'arrivée sur Bora Bora. On n'avait pas pensé à ça (la nuit) en réservant nos vols ! Mais bon, tout ne peut pas être parfait !

Une fois « atterries », nous récupérons nos bagages et montons à bord du bateau qui fait la navette avec le quai de Vaitape, le village principal de l'île (l'aéroport de Bora est sur un îlot). La clim dans ce bateau est à fond, il doit faire 15°C, au secours ! Finalement quelqu'un la coupe et nous partons, en distinguant quelques lumières de part et d'autre.

Sur le quai, nous récupérons encore une fois nos bagages et nous mettons à la recherche de notre navette pour la pension Teipo. Là nous voyons un « truck », ce sont leurs bus. Effectivement c'est ça notre navette ! En fait, il y a d'autres personnes qui montent à bord et qui vont dans d'autres pensions, dont deux « baroudeuses », avec le sac à dos et la dégaine qui va avec (surtout les sandales de marche !). Nous empruntons la route qui longe la côte et passons devant de très beaux hôtels pas pour nous ! Le chauffeur n'arrête pas de râler ( ?! ), de klaxonner et conduit comme un fou. Comme nous sommes assises sur des bancs de bois, ça fait un bon massage fessier, surtout que la route n'est pas toute droite. Il y a aussi beaucoup de trafic, ça change en particulier de Huahine. Nous arrivons finalement chez Teipo où nous sommes accueillies très chaleureusement par une dame et aussi par un chien qui en profite pour « baptiser » la valise jaune de Flo !! J'étais morte de rire. La dame nous demande si nous repartons bien le lendemain à 5h du mat. Euh... non pas vraiment ! Elle est soulagée, et nous aussi ! Nous lui disons en fait que nous voulons partir vers 10h pour nous rendre à l'embarcadère de l'hôtel Méridien. Pas de problème on nous y conduira. Nous découvrons ensuite le bungalow situé tout au fond, il est très correct et plutôt grand (un grand lit et deux lits superposés avec une cuisine). Nous passons devant les autres bungalows devant lesquels je remarque en particulier quatre personnes assises en train de discuter...

Comme il nous faut manger, nous demandons conseil et la fille nous propose d'aller au restaurant Kaina Hut, elle nous appelle la navette. J'adore ça quand on n'a à s'occuper de rien ! Il parait en plus que le restau est très sympa, on verra...

Nous voilà donc reparties dans une navette « voiture » cette fois, la clim encore à fond (mais qu'est-ce qu'ils ont ici ?! Ils veulent montrer leur richesse ou quoi ? Ou alors c'est parce qu'il y a beaucoup d'américains...). Bref, nous repassons à nouveau devant de beaux hôtels jusqu'à arriver devant une magnifique construction en bois, un très haut toit, en forme de hutte (d'où le nom !) ça a l'air hyper chic (ça va on n'était pas non plus habillées comme des paysannes, mais bon on s'attendait pas à ça quand même !). Nous nous installons, à côté d'une grande table où dînent pas mal de personnes, dont la plupart sont toutes « perlousées » et de l'autre côté, une autre table avec deux couples dont un médecin, bref, ça sent bon le fric quand même. Je prends une salade au thon et poulet grillé alors que Flo prend un plat japonais et en dessert un gâteau au chocolat, c'est très bon, mais la bouteille d'eau est quand même à 5 € ! Mais c'est sympa aussi de bien manger, après tout à midi on n'a eu qu'un sandwich à 2 € !

Retour à la pension par le même moyen (la navette climatisée...). D'autres personnes sont également à bord. Nous nous arrêtons au Club Med pour en déposer (ouais, c'est chic aussi là !), mais le pire c'est que pendant que les gens descendaient de la voiture, on a vu un mec porter sa femme (enfin, une femme...) pour descendre les trois petites marches devant la réception ! Euh… ?! Laisse tomber...

Nous arrivons à la pension vers 21h15 et dodo vers 22h... Attention la nuit...

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Commentaires
M
Ah oui, le Kaina Hut, c'est top! :)<br /> Pour les coupons un pour deux suffit (sauf si c'est spécifié par personne, mais en général, c'est sur le prix total).
L
sais tu s'il faut un bon de reduc par personne ou un pour 2 ça suffit?<br /> merci !
L
salut, <br /> je deviens une fidèle lectrice de ton voyage !!! alors ça vaut le coup d'aller manger au Kaina Hut?...me tarde de lire la suite, quelle suspense, je veux savoir pourquoi "Attention la nuit..."....allez j'attendrais demain pour savoir !
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