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La Polynésie 2004
18 février 2005

Jour 4 : Moorea => Huahine

Dimanche 15 Août

Moorea => Huahine

Réveil vers 7h pour un petit déjeuner vers 8h15. Une heure et quart pour se préparer allez-vous dire ! Et bien oui, parce qu'après la douche, il faut d'abord s'enduire de crème solaire et ensuite de lotion contre les moustiques, puis attacher les cheveux et ça prend du temps !!

Pas de « chose rosée » en vue flottant sur l'eau devant le restaurant cette fois. Tout est calme, tout est beau, même si le temps est un peu gris.

Nous libérons la chambre vers 10h et attendons la navette qui doit nous conduire à l'aéroport à 10h30. Celle-ci arrive avec dix minutes de retard, il y a déjà deux personnes à son bord. Nous nous arrêtons sur la route au Beachcomber et au Sheraton pour prendre à chaque fois deux personnes de plus et arrivons à l'aéroport vers 11h30. L'enregistrement est très rapide (toujours une petite angoisse pour le poids, mais toujours aucune remarque…) et nous attendons. Nous en profitons pour aller dans la boutique (les perles sont moins belles et plus chères !) ainsi qu'aux toilettes, les lavabos étant entourés de fleurs d'hibiscus, c'est original !

L'avion n'arrive toujours pas… Il a finalement quarante cinq minutes de retard. C'est un ATR 72, donc beaucoup plus gros que celui pour venir sur Moorea, certains passagers descendent, mais pas tous. Nous montons et nous mettons chacune à un hublot pour pouvoir filmer et prendre des photos. L'avion continue ensuite sur Bora Bora.

Après vingt cinq minutes de vol, nous atterrissons à Huahine. L'arrivée est très belle, avec le lagon et les montagnes, ainsi que les grandes baies qui composent l'île. A l'aéroport, nous récupérons nos bagages sur une sorte de comptoir (ici il n'y a pas de tapis ! et pas d'attente !) et tâchons de trouver la personne qui doit nous conduire à la pension, le transfert étant censé être réservé. Nous demandons et il faut aller voir « le gros ». Effectivement nous trouvons un homme bien portant dans une magnifique chemise bleue à fleurs blanches qui est bien la personne qui va nous conduire à la pension Mauarii. Celle-ci se trouve sur la petite partie de l'île « Huahine Iti », donc assez loin de l'aéroport ce qui nous permet pendant le trajet d'admirer le paysage. Ce qui frappe ici, c'est l'aspect sauvage de l'île, la végétation est très dense (genre jungle), la route de ceinture est étroite et le nombre de voitures croisées quasi inexistant. Et c'est très très vert (plus qu'à Moorea). Vers 14h45, nous arrivons à la pension. La navette nous dépose à l'entrée et il faut faire environ vingt mètres pour aller à la réception. Et bien, que ta valise roule, ça ne sert à rien… dans du sable !! A part creuser des ornières, il faut que tu la portes à bout de bras, ou alors si tu aimes les ornières… tu la traînes et tu emportes la moitié du sable avec (un souvenir ?).

Bref, nous voilà donc à la réception, qui est attenante au restaurant construit juste au bord de la plage, tout en bois, avec un toit en feuilles de palmier. Les tables et chaises sont aussi en bois « exotique », c'est vraiment très joli.

Le bungalow

Notre bungalow est bien réservé (ouf ! ça marche super bien internet finalement !), il s'appelle Honu = tortue en langue polynésienne. Pour y accéder, il faut passer par un petit chemin dont une toute petite partie est en sable… Et hop d'autres ornières ! Nous nous retrouvons dans un minuscule jardin dans lequel sont disposés plusieurs bungalows de différentes tailles, tous construits de manière traditionnelle. Nous prenons donc possession du nôtre, le lit sur la droite en entrant, entouré d'une moustiquaire, et sur la gauche, séparée par un rideau, la salle de bains dont le sol est fait de « petits cailloux de corail », avec des coquillages pour tenir le pommeau de la douche, c'est vraiment très original et couleur locale ! Le toit est très haut, fait de feuilles de palmier également, et là aussi ce n'est pas fermé entre les murs et le toit, juste une moustiquaire. Après quelques « ohhh c'est beau et ahhh ! c'est trop mimi » il serait quand même temps de manger quelque chose parce qu'il est 15h30 et on n'a rien dans le ventre (heureusement que le petit déjeuner au Tipaniers était bien copieux !). Comme évidemment à cette heure-là le restaurant est fermé, nous demandons si nous pouvons avoir un sandwich… « Pas de problèmes » ! Un bon sandwich avec du fromage en sachet et des tomates pas mûres (la spécialité là-bas !), mmm ! Mais bon, ça nourrit, on se rattrapera ce soir ! Et puis la vue est quand même belle, la pension se trouve dans une grande crique, le contraste entre le vert de la végétation et le bleu de l'eau est saisissant.

Nous retournons au bungalow qui se ferme avec un cadenas qu'il faut glisser en haut de la porte coulissante (pas pratique quand on mesure 1m63 !) et nous nous installons. Là il fait une grosse averse, la première et finalement la seule du voyage ! Ca tombe bien on est à l'abri. Il est environ 17h lorsque le soleil réapparaît, et nous décidons d'aller marcher aux alentours pour découvrir un peu mieux le site. Nous marchons sur la plage (qui n'est pas très large) au bord de l'eau et partons en direction de la pension voisine, le relais Manaha (à un kilomètre à pied à peu près). Là nous avons droit à un superbe arc en ciel, avec les cocotiers, c'est beau !

Arc en ciel et cocotier

La pension Manaha est composée de bungalows au bord de l'eau, mais ils sont moins « charmants » que les nôtres ! Elle est également plus grande, il y a une boutique, mais elle est fermée (parce que 15 août ?). Et là en passant devant la réception, qui voit-on ? Notre CI ! (si vous avez déjà oublié, cf. chapitres précédents). Nous espérons intérieurement que nous ne ferons pas de visites avec eux…

Nous repartons vers Mauarii par la route cette fois, passons devant deux maisons. A propos des maisons justement, il ne faut pas s'attendre aux constructions « en dur » qu'on peut trouver sous nos latitudes. Là-bas, c'est souvent du bois, ça fait même un peu préfabriqué, toutes les fenêtres et souvent les portes sont ouvertes, et tout est décoré avec du tissu à fleurs. Certaines sont parfois un peu délabrées, alors que d'autres, toujours dans le même style font plus entretenues.

La végétation est très dense, mais les bords de route sont très propres et très dégagés.

De retour à la pension, comme il nous reste un peu de temps avant le dîner, j'en profite pour faire un petit tour sur le net (il y a un accès… mais pas l'ADSL, faut pas rêver !) et envoyer un mail. Puis c'est lecture et cartes postales, le tout sous le auvent à l'entrée de notre bungalow, les serpentins contre les moustiques brûlant à plein régime ! On pourra les laisser toute la nuit puisque ce n'est pas fermé. Et puis finalement on s'habitue à l'odeur qui n'est pas forcément désagréable…

Vers 19h30, nous allons au restaurant. Euh, c'est pas très éclairé devant le bungalow, on va prendre la lampe électrique ! Surtout pour fermer ce fichu cadenas, vachement pratique ! A l'entrée du restaurant, il y a un « petit » aquarium rempli d'énormes langoustes… et effectivement elles sont bien au menu pour 4500 XPF (environ 38 €). Allez on se laisse tenter par une chacune. Mais… mais il est 19h30 et rappelez-vous c'est l'heure du coup de barre ! Enfin, pour Flo moi ça y est, je me suis faite au décalage : « Ca me tombe dessus ! » et le problème, c'est que le service est hyper long, la pauvre Flo j'ai cru qu'elle allait s'endormir sur place ! Moi je sirote un petit cocktail… Finalement au bout de quarante cinq minutes, la langouste arrive, et en fait il ne s'agit pas d'une langouste, mais bien d'une et demie et entière !!! Inutile de dire que c'est succulent, et je m'enfile les trois morceaux, pendant que Flo ne peut en finir qu'une seule, le coup de barre ça lui en coupe l'appétit, j'avais jamais vu ça ! Elle est un peu désolée de laisser deux parts dans son assiette, alors je me dévoue, et je lui en file une des miennes vides, je suis trop bonne !

Langouste...

Après ce repas pantagruélique, retour au bungalow dans la semi obscurité, parce que ma lampe de poche, elle est faiblarde, pour dodo vers 21h, en essayant de ne pas faire brûler les serpentins trop près de la moustiquaire, ça ferait désordre si ça prenait feu !

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